Les conseils pour acheter en copropriété

achat en copropriété

L’achat d’un logement dans une copropriété implique l’obligation de paiement des frais de copropriété ainsi que le respect d’un règlement pour tout ce qui touche les parties communes. Ainsi, avant de s’installer dans une copropriété de maisons individuelles, il faut bien se renseigner afin d’éviter les mauvaises surprises. Retrouvez dans cet article quelques conseils pour acheter en copropriété.

S’attendre à vivre en copropriété

Bien avant de décider de partager des parties communes d’un immeuble avec des copropriétaires, il faut se renseigner sur le fonctionnement de la vie en copropriété. En effet, l’appartement ou la maison appartient à celui qui l’a acheté et demeure sa propriété privée. Néanmoins, ce logement est inclus dans un ensemble dont les parties communes sont nécessaires à toute la collectivité.

Et des règles de vie et de gestion sont conditionnées par le règlement de copropriété. Ce dernier doit suivre des règles très strictes. Ainsi, quand on achète un logement en copropriété, il faut impérativement s’informer sur le budget de la copropriété et ses éventuels problèmes.

Déterminer le montant annuel moyen des charges

Le premier frais apporté concerne les charges courantes de la copropriété. Ces charges incluent les dépenses de fonctionnement, d’entretien ainsi que d’administration. En matière de charges, EasySyndic propose une transparence de paiement avec des frais raisonnables et bien adaptés. Généralement, un budget est défini en amont pour ces charges courantes. Cependant, il faut se renseigner sur le montant de ces dépenses sur les trois dernières années.

Afin de faire face à ces frais, chaque copropriétaire paie régulièrement une partie de ces dépenses. Il faut alors demander à l’échéancier des appels de fonds afin de mettre ces futurs frais dans le budget de fonctionnement. Et de les prévoir quand on va effectuer le plan de financement.

Anticiper les différents frais spéciaux

En effet, mis à part les dépenses courantes, il faut également s’occuper des frais spéciaux. Cette fois, ces derniers concernent les gros travaux d’entretien, d’amélioration ou de rénovation. Bien sûr, la concrétisation de ces travaux doit passer par un vote lors des assemblées générales. De par cette assemblée générale, les frais ainsi que la répartition des paiements sur les mois à venir vont être décidés.

Ainsi, chaque copropriétaire doit payer sa part selon le partage des charges de copropriété. Il est donc mieux de s’informer sur les travaux qui sont déjà engagés ainsi que sur les paiements qui ne sont pas encore versés, car il faut régler ces derniers. En connaissant ces futurs frais spéciaux, on peut en tenir compte au moment de négocier le prix du logement.

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Vérifier les travaux votés récemment

Aussi, il se peut que des travaux viennent d’être votés ou sont sur le point de l’être. Ce sera au nouveau propriétaire de payer la part des travaux qui lui revient. Il faut donc connaître les éventuelles dépenses qui sont fixées. Cela dit, faire face à de telles dépenses importantes imprévues n’est jamais évident.

Pour mieux se renseigner, il faut demander une copie des PV des deux dernières assemblées de la copropriété. On y trouve tous les renseignements importants à savoir avant de s’engager. De plus, les coordonnées du syndic se trouvent sur le panneau d’affichage de l’immeuble. Téléphoner ou rencontrer le président du syndic permet d’obtenir des réponses en ce qui concerne le budget de la copropriété et sa bonne tenue.

Points de vigilance complémentaires avant la signature

Au-delà des comptes et des procès‑verbaux, il est utile d’examiner certains documents techniques et juridiques rarement consultés par les acquéreurs. Demander le fonds de réserve, plan pluriannuel de travaux et diagnostic technique global permet d’évaluer la pérennité de l’immeuble et la répartition des engagements financiers à moyen et long terme. Vérifier le contrat du syndic (durée, rémunération, clauses de révision), l’état descriptif de division et les polices d’assurance collective (assurance multirisque) aide à anticiper qui assume les sinistres et les exclusions possibles. Penser également à vérifier l’existence de servitudes, de prescriptions d’urbanisme ou d’éventuelles clauses de préemption qui peuvent affecter la valeur et l’usage futur du bien.

Avant de conclure l’achat, obtenez un relevé détaillé des sinistres déclarés et des devis récents pour les travaux planifiés afin d’intégrer ces éléments dans votre financement. En cas de copropriété engagée dans une transition énergétique, un audit énergétique ou un calendrier d’aides publiques peut modifier l’équilibre financier des travaux, tout comme l’existence d’une provision pour travaux votée mais non encore callée. Si besoin, inclure une clause suspensive liée à l’obtention d’un financement ou à la consultation d’un expert technique permet de limiter les risques. Pour approfondir ces sujets pratiques et repérer les documents indispensables à solliciter, consultez cet article à lire sur Blue Immo qui complète ces conseils par des exemples concrets et des modèles de demande de pièces.

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